Ives Vital Sawadogo travaille pour l’AFDR depuis Décembre 2010. Arrivé pour suppléer un poste vacant, il a su se montrer au fil des ans comme un travailleur incontournable. Loyal et dévoué, il est aujourd’hui le chargé de programmes. Il est tout le temps au four et au moulin. Il veille pour que le travail se passe dans les respect des normes contractuels avec les différents partenaires. Le mardi 28 septembre 2021, il a accordé une interview à Bulletin Vénégré. Lisez-Plutôt !
Sawadogo D Ives Vital. Je suis chargé de programmes AFDR.
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Je suis Sawadogo D Ives Vital. Je suis chargé de programmes AFDR. Je suis sociologue de formation, spécialisé en gestion des projets.
Racontez-nous comment vous êtes arrivés à l’AFDR
Je suis arrivé en fin 2010. Je suis venu remplacer un coordonnateur du projet de la Stratégie de Scolarisation Accélérée Passerelle (SSA /P) qui avait réussi à un concours et qui était partant. J’étais là pour le remplacer de fin décembre jusqu’en fin juin 2011. Depuis ce jour je suis à l’AFDR, je suis à ma onzième année maintenant. En plus de ce poste, jusque-là j’ai occupé d’autres responsabilités. De fin 2010 jusqu’en 2015, je suis resté coordonnateur éducation à l’AFDR. A partir de 2015 , j’ai basculé dans les activités de sécurité alimentaire et nutrition où j’ai occupé le poste de coordonnateur du projet Innovation et Mobilisation pour la Sécurité Alimentaire (IMSA). Depuis 2019, je suis chargé de programmes AFDR.
C’est quoi un chargé de programme ?
En tant que chargé de programmes, tout ce qui se fait au niveau de l’AFDR en terme d’activités en lien avec les projets, j’ai un regard sur ça. Tout ce qui est assurance qualité au niveau de la mise en œuvre de ses projets, c’est moi qui coordonne ces activités. Je m’assure au-delà de l’assurance qualité, je veille à la bonne exécution des projets. Je m’assure que les activités de planification, les exigences contractuelles qu’on a avec les partenaires sont respectées. Je participe aussi à l’écriture des nouveaux projets.
Quelles sont les contraintes liées à votre poste ?
Actuellement à l’AFDR, nous avons quatorze projets. J’ai un droit de regard sur ces projets. La fonction de chargé de programmes est très exigeant et demande de disponibilité et un don de soi. Il faut être proactif et ne pas ménager ces efforts en vue de l’atteinte des résultats.
Quelle est votre plus grande réussite au sein de l’AFDR ?
Ma plus grande réussite, c’est d’avoir contribué à accompagner les femmes qui sont dans les organisations de producteurs et productrices, à améliorer leur pouvoir économique. Vous conviendrez avec moi qu’il n’y a pas mal de contraintes au niveau des communautés qui font que les femmes ont du mal à s’épanouir. Mais avec IMSA, de 2015 à 2020, nous avons accompagné les femmes à mener des activités génératrices de revenus. Ces activités ont permis à ces femmes d’améliorer leur pouvoir économique. On parle au fait d’activités créatrices de richesse. Ces femmes en améliorant leurs capacités économiques, ont pu améliorer les relations de pouvoir au sein de leur ménage et les communautés, également leur accès aux sphères de prise de décision. C’est ma plus grande réussite d’avoir contribué à cela.
A quoi ressemble votre journée de travail ?
La journée de travail commence à 7h30 et s’arrête à 16h30. C’est théorique. On est obligé d’aller au-delà, pour pouvoir faire le tour des activités pour avoir le pouls de ce qui se passe dans les différents projets. ça demande qu’on aille au-delà des heures règlementaires.
Un mot à l’endroit de nos internautes et lecteurs !
C’est de les inviter à lire nos publications. AFDR s’est engagée à ce que les organisateurs de producteurs et productrices, membres, puissent améliorer leurs conditions socioéconomiques de vie. En lisant vous prendrez de nouvelles informations qu’il y a autour des activités que nous menons. C’est une manière de nous encourager à nous améliorer et à persévérer pour que nous puisons améliorer le quotidien de ces femmes, de ces milliers d’enfants et des populations vulnérables au Burkina.