L’oiseau rare, l’AFDR le cherchait. Elle voulait un manager. Sa mission : conduire le projet Résilience Communautaire dans la région du Nord. Après moult recherches, le choix s’est porté sur Philippe Sawadogo. Aujourd’hui, l’AFDR n’a pas eu tort. Pour cause, le jeune déborde d’énergie. Ses résultats parlent d’eux-mêmes. Focus sur un manager dont les qualités inspirent plus d’un.
Philippe Sawadogo
Philippe Sawadogo, c’est un jeune plein de vie et d’ambitions. Sa relation avec l’AFDR débute en 2021. « J’ai postulé à un avis de recrutement. J’ai mis toutes les chances de mon côté. J’ai préparé mes documents avec le plus grand sérieux possible. J’étais motivé à rendre service aux populations vulnérables. Après la présélection, le test et l’entretien oral, j’ai été déclaré admis », se remémore-t-il. Une fois sa candidature retenue, il s’est tout de suite mis à la tâche. Il explique : « Après ma prise de service, j’ai élaboré mon plan de travail en m’inspirant du document du projet. Je l’ai partagé avec mon chargé de programme et mon Directeur exécutif. Ils m’ont donné des orientations que j’ai suivies à la lettre. »
Philippe Sawadogo ne fait donc rien au hasard. Il partage ses actions avec ses supérieurs. Il est ouvert aux orientations. Il assimile vite. Impossible de faire recommencer le colosse au regard de panthère sur les mêmes erreurs. Son tableau de bord lui sert d’indication. « Même si on me réveille en pleine nuit, je suis en mesure de faire le point de mes activités et de ce que je dois faire le lendemain ou dans les jours à venir », soutient l’homme organisé. Pour mieux conduire ses activités, l’homme a créé des conditions favorables. Ses agents sont des véritables collaborateurs. Il est à leur écoute. Il est disponible et prêt même à aller au charbon avec eux.
Philippe Sawadogo à l'écoute des femmes du site marâichers de Kaba, commune de Arbollé
Philippe Sawadogo, c’est aussi le prototype de la rigueur. Rien n’est laissé au hasard chez lui. Grâce à son dynamisme, les problèmes ont des solutions. En dépit des difficultés liées à l’insécurité, Philippe Sawadogo est parvenu à des résultats tangibles. Avec le projet ResCom, les conditions de vie des cibles ont été nettement améliorées. Il se souvient : « J’avais une bénéficiaire qui n’arrivait pas à s’en sortir dans l’agriculture. Elle n’avait pas les moyens pour acheter les engrais. Grâce à ResCom, elle a été formée en production de compost. Elle a pu aménager aussi des demi-lunes. Elle n’est plus obligée de s’endetter pour acquérir des fertilisants. Son champ a un meilleur rendement. »